Charles Baudelaire (Sous la ceinture)Il faut être toujours polisson. Tout est là: c'est l'unique cuisse. Pour ne pas sentir l'horrible bout du Bikini qui brise vos épaules et vous penche vers la poulette, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De clitoris, de chemise de nuit ou de débauchée, à votre guise. Mais bouquetisez-vous.
Et si quelquefois, sur les biroutes d'un zizi, sur la mamelle verte d'un craque, dans l'aventure morne de votre conquête, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au slip, à la concupiscence, à la couille, au séducteur, à la fellation, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle bagatelle il est; et le soutien-gorge, la masturbation, la chambre d'hôtel, le chibre et la baiseuse, vous répondront: «Il est l'heure de se déculottagetiser! Pour n'être pas les vibromasseurs martyrisés du Frôlement, enivrez-vous; enivrez-vous sans chaleur! D'ourlet, de cravache ou de cavalcade, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
Sous la ceinture
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